Habiter en bande(s)

Lauréat, Deuxième prix

Charline MICHEL architecte DE
Maud GOBILLIARD, architecte DE
Nantes

Le projet « Habiter en Bande(s) » fait de cet « entre-deux [apparemment] difficilement appropriable » un atout pour densifier la ville en combinant usages publics et privés.

Pour l’équipe, le diagnostic est clair : « La morphologie de la parcelle (et d’un quartier) (…) permet la conservation des richesses que procure ce parcellaire. »

La proposition en découle : se détachant du sol, quatre maisons individuelles ou petits collectifs proposent un nouveau mode d’habitat des parcelles en lanière. Il associe en rez-de-chaussée les équipements de proximité (galeries, garderies, salle de sport…), un local pour le télétravail, un logement adapté à l’accueil de personnes âgées, une chambre d’hôte…

Un projet apprécié à l’unanimité par le jury qui y a trouvé de nombreuses qualités. Tout d’abord, la manière d’affirmer un usage collectif en rez-de-chaussée, plus encore la mise en valeur de la mémoire du chai. Le chai disparu est révélé par la mise en scène des deux murs de pierre qui composent la lanière. L’accès au logement entre ces deux murs se transforme en « promenade architecturale ». Enfin, les logements s’élèvent simplement au-dessus. Ils échappent à l’obscurité et bénéficient d’une vue privilégiée sur les toits de Bordeaux. Faut-il pour autant généraliser cette réponse ?

L’équipe

L’équipe est composée de deux architectes diplômées de l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes en 2011. Elles ont exercé en équipe au sein de l’agence Berranger et Vincent.

Maud Gobilliard a commencé son parcours professionnel dans l’agglomération nantaise. Elle a déjà participé à plusieurs concours avec l’agence Berranger et Vincent. Elle a notamment mis son intérêt pour l’histoire à profit dans le projet du centre d’interprétation du patrimoine de Rézé, remporté en 2011. Elle s’investit aussi dans l’enseignement notamment dans l’atelier de projet dirigé par Susan Dunne & Raphaëlle Hondelatte à l’ENSAN. Ouverte sur le monde et les faits de société, elle a travaillé pour son mémoire de recherche et comme bénévole à l’intégration des communautés Roms.

Charline Michel construit sa réflexion à partir d’une approche à la fois pratique et théorique. En stage ou en collaboration dans l’agence Berranger et Vincent, elle resitue ses projets dans la perspective de ce qu’elle appelle des « utopies contemporaines ». La place de la mort, de l’agriculture ou des complexes cinématographiques en ville sont des thématiques qu’elle aborde aussi bien lors de ses études que de concours. Elle souhaite développer son activité dans sa propre agence le plus rapidement possible.

 

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