Rétrospective 2016 Agora: Le Mouvement
Avec un cycle de conférences au 308, maison de l’architecture, un cycle de conversations avec La Machine à Lire, plusieurs projections autour du film Voyage autour de la lune, Agora Le Mouvement méritait bien, en cette fin d’année, une rétrospective. Architecture, cinéma, poésie, habitat et logement, … de nombreux thèmes furent abordés!
Salle comble à l’UGC Bordeaux
Le 308, maison de l’architecture
Un cycle de quatre conférences s’est tenu au 308, maison de l’architecture, animé par Benoît Lasserre, Grand reporter Sud-Ouest.
Le 23 mars, Olivier Brochet, Michel Cova et Cécile Léna, un architecte et deux scénographes ont évoqué leurs approches du thème « L’espace d’un moment de théâtre : spectacles et architectures » en partageant leur vision des spécificités de l’architecture au théâtre.
« L’espace d’un moment de théâtre : spectacles et architectures » avec de gauche à droite : Benoit Lasserre, Cécile Léna, Olivier Brochet et Michel Cova.
En juin, Michel Gaidot, Anouk Legendre, Elizabeth Touton et Eric Wirth étaient rassemblés autour du thème « intérêt public et architecture ». Cette thématique avait largement séduit le public étant donné que la Cité du Vin, équipement culturel et urbain majeur, venait tout juste d’être inaugurée. Si de nombreux sujets furent évoqués, tels que le développement durable ou l’habitat participatif, les intervenants se sont tous accordés sur le fait que la cohérence du paysage urbain et l’héritage des générations futures dépendent des politiques, architectes et urbanistes – et de leurs relations.
« Intérêt public et architecture » avec de gauche à droite : Benoit Lasserre, Michel Gaidot, Anouk Legendre, Elizabeth Touton et Eric Wirth.
Le 21 septembre 2016, Agora : Le Mouvement renouait avec une thématique plus culturelle avec Claire Andries-Roussennac, Alfred Peter et Michèle Laruë-Charlus. Les intervenants ont partagé leur vision des relations entre culture et mobilité. Claire Andries, notamment à travers l’expérience de Marseille Provence 2017, Capitale Européenne de la Culture, note que si la culture n’a pas pour but de « réparer les territoires », elle en modifie indéniablement la perception et l’image. Alfred Peter a développé l’idée d’une conversion de « la mobilité dans la ville à la ville des mobilités » : les aspects culturels sont dorénavant pris en compte dans le tracé des transports et ces derniers participent de la revalorisation de l’espace public. Enfin, Michèle Laruë-Charlus expliquait qu’il n’y a, selon elle, pas de différence entre la mobilité et la culture car toutes deux opèrent des connections, qu’elles soient physiques ou intellectuelles.
« Culture et mobilité » avec de gauche à droite : Benoit Lasserre, Michèle Laruë-Charlus, Alfred Peter et Claire Andries.
Le 16 novembre 2016, Agora : le mouvement clôturait son cycle au 308, maison de l’architecture et son année de conférence avec Pierre Bourdareau, Christian Barani et Sébastien Jounel. Autour du thème « Architecture et cinéma », les intervenants ont discuté des liens, des influences réciproques entre ces deux disciplines. Chacune d’elle impacte également notre manière de percevoir le monde et la ville.
« Cinéma et architecture » avec, de gauche à droite : Benoit Lasserre, Sébastien Jounel, Pierre Bourdareau et Christian Barani.
La Machine à Musique
La Machine à Musique Lignerolles a accueilli deux conversations sur les mutations urbaines contemporaines. La première, animée par Anne-Marie Fèvre, a réuni Bruno Fortier, Bas Smets et Sébastien Marot, autour de l’invention du paysage bordelais.
« L’invention du paysage bordelais » avec de gauche à droite : Bruno Fortier, Anne-Marie Fèvre, Bas Smet et Sébastien Marot
La seconde fut consacrée à la question du logement avec Xavier Leibar, Mélanie Darroman, Bernard Blanc, Anne Debarre et Michèle Laruë-Charlus.
« Le logement en mouvement, quel habitat au fil des modes de vie ? » avec de gauche à droite : Bernard Blanc, Anne Debarre, Michèle Laruë-Charlus Mélanie Darroman, et Xavier Leibar.
En partenariat avec La Machine à Lire et la Galerie Première Ligne, la proposition artistique de cette dernière, lauréat de l’appel à projets culturels Agora, a donné lieu à un « hors-série » le 20 octobre 2016. Le poète Julien Blaine et les deux architectes et écrivains Eric Cassar et Jean-Paul Loubes ont évoqué les relations entre architecture et poésie.
Julien Blaine et Eric Cassar se sont ainsi accordés sur la racine commune à l’architecture et à la poésie. Toutes deux sont un cadre créateur de poésie : un mot sublime un élément quand « l’architecture vient cadrer le paysage ». La conversation, animée par Christian Salles, s’est achevée par une performance poétique de Julien Blaine.
« Poésie et architecture » avec de gauche à droite : Chrisitian Salle, Jean-Paul Loubes, Eric Cassar et Julien Blaine.
Rumeurs Radio
En 2016, Bas Smet fut interrogé par Rumeurs Radio. Penser, organiser la ville par le paysage : le commissaire d’Agora 2017, architecte, ingénieur et paysagiste, expose dans cet entretien sa vision du paysage.
Voyage autour de la lune
Enfin, l’année 2016 restera marquée par la projection en avant première de Voyage autour de la lune, le film d’Ila Bêka et Louise Lemoine sur la boucle des quais.
Ce film itinérant est un journal intime urbain, un carnet de marcheur qui dessine au fil de son avancée une cartographie émotionnelle et psychologique de la ville de Bordeaux. Pendant 7 jours, Ila Bêka et Louise Lemoine ont arpenté, d’une rive à l’autre, les quais de Bordeaux, pour comprendre l’identité d’un lieu qui a profondément changé dans l’imaginaire de cette ville. Cet évènement qui a fait salle comble à l’UGC Bordeaux le 4 février a été reprogrammé à l’Utopia le 16 novembre dernier.
Salle comble à l’UGC Bordeaux
De gauche à droite : Pierre Bénard et les réalisateurs Louise Lemoine et Ila Bêka.
En 2017, Agora Le Mouvement s’arrête pour mieux préparer « Agora l’évènement » qui aura lieu du 15 au 25 septembre 2017.
Le public est attendu nombreux pour cette prochaine édition dont la programmation riche et variée abordera les paysages sous toutes ses perspectives afin de mieux appréhender la ville du XXIe siècle.
Alors à très bientôt !
