Youssef Tohmé
Youssef Tohmé est diplômé de l’École d’Architecture Paris-Villemin où il a enseigné en 2004. En 2001-2002, il travaille comme chargé d’étude au réaménagement de la gare d’Austerlitz chez AREP. L’année suivante, il assiste le chef de projet à l’atelier Jean Nouvel pour le projet Landmark à Beyrouth. En 2004, il collabore à un projet de bureaux à Londres, puis il devient chef de projet du musée du Louvre Abou Dabi dans la phase préliminaire.
Parallèlement, il a mené des projets personnels au Liban en association avec l’agence 109 architectes dont le campus de l’innovation, de l’économie et du sport à Beyrouth (USJ), actuellement construit.
En janvier 2008, il ouvre une agence au Liban. Y.TOHME/ARCHITECTS&associates avec deux associés Roger Akoury et Anastasia Elrouss, et une antenne à Paris. Entouré d’une équipe d’architectes libanais et français, il essaye de traduire leurs recherches théoriques et techniques dans les projets d’envergure urbaine (A-Project en Roumanie), ou sur des programmes plus spécifiques tels que logements, équipements publics… (T-Project, M-Project, GNJ-Project au Liban etc.)
Le travail du bureau est régulièrement publié dans plusieurs magazines internationaux d’architecture.
Parallèlement, Youssef Tohmé donne régulièrement des conférences dans le monde.
« L’horizon, l’ambiance, le collage, le vide, l’enveloppe, le contraste, la dualité, l’arrachement et le paysage autant de thèmes que le bureau explore durant le développement des projets. L’architecture qui nous touche a toujours été celle qui représente le monde dans lequel on vit d’où la nécessité qui nous pousse à essayer de comprendre ce monde d’une façon sociale, économique, politique et philosophique. Les réflexions sur la société, le territoire et l’écriture suscitent nos intérêts : nous nous interrogeons sur notre relation avec le monde et nous essayons de la réinterpréter, se l’approprier, l’adapter. »
Dernièrement, il a gagné le concours lancé par la Ville de Bordeaux, élaborant une vision urbaine du territoire de soixante hectares de Brazza, sur la rive droite.
© Jean-francois Scaianski